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Maximilien au désert / Alex Décotte, Jean-Claude Bourgeon
Le sens du voyage
L’histoire de Maximilien Bruggmann, un photographe suisse, et son exploration du désert saharien avec les Touareg, forgeant des amitiés durables.
- Maximilien Bruggmann, né dans l’Entlebuch, a choisi de devenir photographe après avoir trouvé le graphisme sans âme.
- À 23 ans, il a voyagé au Kilimandjaro via le Sahara en auto-stop, ce qui a marqué le début de sa passion pour le désert.
- Il a réalisé son unique film, « Ombres bleues du Tassili », après avoir passé du temps avec les Touareg et acheté six chameaux pour ses expéditions.
- En 1968, il a rencontré l’auteur du texte à Lausanne, ce qui a marqué le début d’une amitié et d’une collaboration fructueuse.
- Ensemble, ils ont voyagé dans divers pays, dont l’Algérie, le Maroc, la Corse, la Sardaigne, la Provence, la Camargue, la Bretagne, la Normandie, l’Argentine, les États-Unis et le Canada.
- Leur collaboration a abouti à une dizaine de voyages et autant de livres, avec Maximilien à l’image et l’auteur au verbe.
- En 2009, l’auteur a visité le pays des Touareg en hommage à Maximilien, et en 2016, il a immortalisé la dernière expédition de son ami.
- Maximilien Bruggmann est décédé à l’âge de 82 ans, laissant un héritage de voyages et de découvertes partagées.
Ombres bleues du Tassili
Maximilien Bruggmann explore le Tassili n’Ajjer en 1961, documentant la vie des Touareg et les peintures rupestres.
- En 1961, Maximilien Bruggmann passe onze mois dans le Tassili n’Ajjer avec six chameaux, deux appareils photo et une caméra Bolex.
- Il réalise le film « Ombres bleues du Tassili » et donne plusieurs conférences, dont trois à Paris en 1965.
- La mission Touareg, préparée pendant trois ans, vise à établir des contacts avec les habitants de Djanet et les nomades Touareg.
- Maximilien collecte 3 000 mètres de pellicule, 15 heures d’enregistrements sonores, 2 500 photos en noir et blanc et 1 200 diapositives en couleurs.
- Il documente la vie quotidienne des sédentaires, les activités artisanales et les fêtes des nomades, notamment la choufane.
- Maximilien est reconnu comme un ami des Touareg et un spécialiste du Sahara grâce à son film et ses interactions avec les habitants.
- Bellaï ag Chibouki, le caïd de Djanet, lui offre une lance en signe de respect et d’amitié.
- La mission met en lumière l’importance de l’achak, le code moral touareg, et la résistance à la modernité occidentale.
Mission T4
En 1966, Maximilien et son équipe ont exploré le Tassili et le Ténéré, rencontrant des Touaregs et documentant des gravures rupestres.
- En 1966, Maximilien et son équipe, incluant sa femme Eva et quatre autres personnes, ont entrepris une expédition du Tassili au Tchad.
- Ils ont documenté une gravure impressionnante à Dider, utilisant un échafaudage pour la photographier avec précision.
- L’équipe a rencontré le chef touareg Bellaï, qui a expliqué sa préférence pour la vie nomade par rapport à la vie à Djanet.
- À Djanet, ils ont trié et préparé le matériel pour la suite de l’expédition vers le Tibesti.
- Le transport du matériel sur le plateau nécessitait des chameaux de bât, empruntant la piste chamelière abraka Tafilalet.
- La logistique de l’expédition incluait des défis comme traverser des cols difficiles sans endommager le matériel.
Tassili
L’équipe explore des sites de peintures rupestres avec un guide touareg, en surmontant des défis logistiques et climatiques.
- L’équipe, accompagnée par un guide touareg Kel Medak, explore des sites de peintures rupestres éloignés et difficiles d’accès.
- Les déplacements entre les sites prennent plusieurs heures, nécessitant de décharger les chameaux et d’installer des campements.
- Les conditions climatiques sont rudes, avec du givre et de la gelée blanche malgré la sécheresse.
- Un jeune messager touareg, Souri, remet un télégramme à Maximilien, mais son contenu reste inconnu des autres membres de l’équipe.
- Les Kel Medak, bien que sédentarisés près de Djanet, conservent des pratiques nomades et montent sur le plateau dès que les conditions le permettent.
Incroyable Land Rover
Description détaillée de la Land Rover de Maximilien, un véhicule multifonctionnel et bien équipé pour les voyages sahariens et mondiaux.
- Maximilien a possédé plusieurs modèles de Land Rover, adaptés aux exigences des itinéraires sahariens.
- Philippe Roullet, médecin du désert, a voyagé avec Maximilien, Eva et le chien Zoumri à travers le Sahara et le monde.
- La Land Rover est décrite comme un véhicule multifonctionnel où l’on peut dormir, cuisiner, manger, écrire et écouter de la musique en roulant.
- Le véhicule est équipé de nombreux casiers et étagères pour ranger divers objets, des cartes routières aux épices rares.
- Eva dispose d’un comptoir de bar avec eau courante et un espace de cuisine complet, y compris un four, un réfrigérateur et un barbecue.
- La Land Rover contient également des équipements pour dormir, des rideaux pour l’intimité, et une section secrétariat avec une machine à écrire.
- Maximilien a une réserve de films et d’appareils photographiques de secours, ainsi que des vêtements et des outils pour diverses situations.
- Le véhicule est si bien équipé qu’il pourrait même être transformé en salle d’opération ou en chambre noire pour la photographie.
Merci Fantasi
En 1968, une équipe prépare une mission archéologique au Djado, surmontant des défis logistiques et techniques pour explorer des sites rupestres.
- En été 1968, Maximilien et Eva préparent une mission archéologique dans la vallée de l’Enneri Blaka, au cœur du massif du Djado.
- L’équipe, composée de cinq membres, part de Suisse le 2 novembre 1968 sous une pluie battante.
- Jean Garzoni, herpétologue, participe avec son propre véhicule, mais sa voiture tombe en panne en Libye.
- La mission continue avec une seule voiture, aidée par un transporteur libyen, Fantasi, pour traverser le désert.
- Arrivés à Madama, ils tentent d’accéder au Blaka mais doivent réorganiser leur itinéraire après un échec.
- Le chef de poste de Madama les accompagne jusqu’à Dirkou, où ils sont accueillis par le lieutenant Tandja.
- Tandja propose de les escorter avec des soldats et des véhicules militaires pour rejoindre l’Enneri Blaka.
- L’expédition surmonte de nombreux défis logistiques et techniques pour atteindre leur objectif d’explorer des sites rupestres inaccessibles.
Zoumri, lévrier du désert
Maximilien, Eva et leur chien Zoumri voyagent à travers le monde, vivant de nombreuses aventures et formant un trio inséparable.
- Maximilien, Eva et leur chien Zoumri ont voyagé ensemble pendant près de quinze ans, visitant de nombreux pays à travers le monde.
- Zoumri, un chien sloughi fauve, a été offert à Eva par une jeune femme à Séguédine en échange d’une gandoura.
- Le chien a parcouru des régions allant de la Terre de Feu au Canada, en passant par de nombreux pays africains.
- Zoumri a supporté divers climats et a entendu parler de nombreuses langues, tout en ayant des enfants naturels en Argentine.
- Philippe décrit Zoumri comme un chien grincheux qui déteste les étrangers et cause souvent des disputes entre Maximilien et Eva.
- Le souhait de Maximilien est que Zoumri retourne un jour à Séguédine pour finir sa vie là où elle a commencé.
Un homme blanc, sec et barbu
Le texte raconte un périple dans le désert du Sahara, incluant des rencontres, des découvertes et des défis logistiques.
- Le 18 décembre 1968, l’équipe quitte Chirfa pour Séguédine et apprend qu’un homme blanc, probablement Jean, est passé par là.
- Jean est retrouvé à Madama, où il chassait serpents et scorpions, et informe que sa Munga est réparée et restée à Sebha.
- L’équipe voyage ensuite avec une seule voiture sur 400 km de désert jusqu’à Gatroun, puis forme un convoi avec la police libyenne pour atteindre Sebha.
- Jean a capturé de nombreux scorpions dangereux, dont l’espèce leyurus, responsable de 60 décès l’année précédente.
- L’équipe explore le plateau du Messak et découvre des gravures rupestres dans l’oued Matendous, documentées pour un livre publié en 1999.
- En route vers Djanet, en Algérie, ils rencontrent Philippon, un ancien militaire français intégré à la vie locale avec 23 enfants.
- Philippon, respecté par tous, n’a pas embrassé l’Islam et maintient la tradition du pastis, approvisionné par ses amis.
- Maximilien et l’auteur sont très attachés à Philippon, qui devient une figure emblématique de Djanet.
Vers Dakar
En 1970, lors d’un voyage au Maroc, en Mauritanie et à Dakar, Maximilien a réalisé un reportage sur les mines de fer de Zouérate. À Dakar, ils ont rencontré le professeur Hugot, qui est devenu un mentor influent. Le retour en Suisse s’est fait par cargo avec leur Land Rover.
Eva 1971
Eva Bruggmann raconte sa vie de voyages avec son mari Maximilien, ses tâches, ses souvenirs et ses motivations.
- Eva Bruggmann vit un hiver lausannois glacial et interminable, loin des aventures avec son mari Maximilien Bruggmann, cinéaste-photographe.
- Elle apprécie les voyages qu’elle fait avec Maximilien, qu’elle a rencontré en 1964 à l’Exposition nationale de Lausanne.
- Leur premier voyage ensemble a été un test à travers la Tunisie, la Libye, le Fezzan et le Hoggar, où elle a prouvé sa capacité à s’adapter.
- Eva s’occupe des provisions, des finances, du secrétariat et des relations publiques lors des missions, facilitant les interactions avec les indigènes.
- Elle prépare des repas simples et adaptés aux conditions de voyage, comme du pain cuit dans le sable et des légumes séchés.
- Eva aime les voyages pour la découverte de nouvelles civilisations et l’adaptation à des situations nouvelles.
- Elle trouve plus difficile de vivre en Suisse qu’en voyage, en raison de la liberté et des défis constants qu’offre le désert.
- Ses pires souvenirs incluent des faux hippies européens mendiant en Afrique et une piste dangereuse avec une pente de plus de 30%.
Biotope
Maximilien Bruggmann, photographe et graphiste, trouve stabilité dans son appartement d’Yverdon-les-Bains mais se considère avant tout comme un nomade.
- Maximilien Bruggmann, photographe et graphiste, trouve stabilité dans son appartement d’Yverdon-les-Bains, qu’il appelle son « biotope ».
- Son appartement est un lieu multifonctionnel : laboratoire, atelier, musée, librairie, discothèque, et lieu de convivialité.
- Bruggmann et sa femme Eva passent en moyenne dix mois par an en voyage, principalement dans le Sahara.
- Malgré son talent de graphiste, Bruggmann se considère avant tout comme un nomade et préfère les voyages aux séjours en Europe.
- Il apprécie recevoir des amis et des professionnels autour de bons repas, mais se sent souvent « paumé » à son retour en Europe.
Gazelle au désert
Le texte décrit la vie nomade, le dressage des chameaux, les rencontres avec des animaux sauvages et les interactions humaines dans le désert.
- Maximilien partage son expérience du monde nomade avec des compagnons de voyage, dont la journaliste Armande Reymond et Jean-Claude Bourgeon.
- Aba-kaoua explique le processus de dressage des chameaux, qui commence dès le jeune âge du chamelon et inclut plusieurs étapes progressives.
- Un bon chameau de bât peut porter une charge de 150 kilos et peut tenir de quinze jours à trois semaines sans boire en hiver.
- Lors d’une halte à la guelta d’Agamgam, les voyageurs observent des traces de vipères, chacals, gazelles et fennecs, indiquant une riche biodiversité.
- Une jeune chienne azawak, appartenant à Alitni, fils d’Aba-kaoua, accompagne la caravane et développe une relation de confiance avec l’auteur.
- Les éleveurs locaux notent la disparition progressive des hyènes, guépards, autruches et gazelles, chassés par les hommes.
- Le 4 janvier, près de l’oued Barghot, les voyageurs ressentent le froid et le vent violent venant du Tibesti et du Tchad, tout en observant les traces des caravanes de chameaux.
Temps nouveaux
L’association L’Appel du Désert organise des missions éducatives dans le Sahara pour jeunes délinquants, avec la participation de Théodore Monod.
- Au tournant du millénaire, le tourisme de masse envahit le Sahara, causant pollution et dégradation des dunes.
- L’association L’Appel du Désert est créée pour promouvoir un tourisme éthique et éducatif, avec Théodore Monod comme président d’honneur.
- Dix missions de quatre mois chacune sont organisées à partir de 1999 pour des jeunes délinquants, en partenariat avec les autorités judiciaires françaises.
- Les jeunes ont le choix entre le désert ou la prison, et participent à des activités éducatives et de survie dans le désert.
- Maximilien, photographe officiel, joue un rôle crucial dans ces missions, apportant son expérience et son soutien aux jeunes.
- Les jeunes tiennent des carnets de bord, relatant leurs expériences, difficultés et apprentissages au cours des expéditions.
- Les missions visent à inculquer aux jeunes des valeurs de respect, d’harmonie avec la nature et de persévérance.
- Les expéditions permettent aux jeunes de découvrir la culture touarègue, les gravures préhistoriques et la vie nomade, tout en surmontant des défis physiques et émotionnels.
Zakhat
Le texte décrit un séjour d’un mois dans un village touareg, où les jeunes participent à des activités locales et découvrent une nouvelle culture.
- Au confluent de deux oueds, un groupe s’installe pour un mois dans un village avec des maisons en banco et des cases traditionnelles.
- Les jeunes sont répartis dans diverses cases, tandis que Maximilien organise sa propre case et se prépare à photographier les chantiers.
- Les garçons s’occupent de l’entretien du puits, du jardinage et des constructions en banco, tandis que les filles apprennent à construire des cases et à préparer des repas traditionnels.
- Maximilien, qui ne connaît rien des quartiers difficiles d’où viennent les jeunes, commence à les écouter et à comprendre leurs réalités.
- Chaque jeune est accueilli dans une famille touarègue, où ils apprennent des compétences pratiques et reçoivent de l’affection et de l’attention.
- Le texte souligne l’importance des échanges culturels et des liens humains formés durant ce séjour.
En Ardèche
Les jeunes participent à un atelier d’écriture en Ardèche après un voyage au Sahara, documenté par Maximilien avec des diapositives.
- Dès leur arrivée en Ardèche, les jeunes participent à un atelier d’écriture avec l’écrivain Alain Bellet pour exprimer leurs émotions et expériences.
- Maximilien retourne en Suisse pour développer des centaines de diapositives et préparer une exposition à Aubenas avant le départ des jeunes.
- Les voyages au Sahara, organisés en été et en hiver pendant cinq ans, ont profondément marqué les jeunes, leur offrant une nouvelle perspective sur la vie.
- Maximilien, malgré ses problèmes de santé, a documenté ces voyages d’hiver de 1999 à 2003, créant des souvenirs durables pour les participants.
- L’administration judiciaire n’a pas permis à Jean-Claude et Rita de suivre les jeunes au-delà de leur minorité, mais certains pourraient se retrouver dans ce livre.
Un écran pour tout horizon
Maximilien a numérisé et restauré plus de 30.000 diapositives de ses voyages, préservant ainsi un précieux patrimoine photographique.
- Maximilien a accumulé des dizaines de milliers de diapositives uniques au cours de ses nombreux voyages à travers le monde.
- Ces diapositives sont rangées dans des dossiers suspendus et stockées dans des meubles métalliques pour les protéger.
- Après la mort de Jean Gabus, le Musée d’Ethnographie de Neuchâtel n’a pas pu honorer la promesse d’accueillir ces diapositives.
- Pour préserver ce trésor, Maximilien a entrepris de numériser et d’indexer ses diapositives avec l’aide d’un ami et d’un ordinateur.
- Ce travail de numérisation a duré des années, même pendant les dialyses hebdomadaires de Maximilien, et a impliqué l’utilisation de Photoshop pour restaurer les couleurs.
- Plus de 30.000 photos ont été sauvées et répertoriées, incluant des sites aujourd’hui dégradés ou inaccessibles.
- Jean-Claude et un autre ami ont décidé de retourner à Djanet avec une caméra pour répondre aux questions de Maximilien sur les traditions et l’âme des personnes qu’il avait photographiées.
Djanet sans Maximilien
Le texte décrit un voyage à Djanet, en Algérie, pour filmer une suite à un documentaire, explorant les changements et traditions touarègues.
- Jean-Claude Bourgeon et l’auteur se rendent à Djanet pour tourner une suite au film « Ombres bleues du Tassili » de Maximilien.
- Ils sont accueillis par Hamou Dahou et guidés par Chacha, explorant les environs en véhicule tout-terrain.
- Le texte évoque les souvenirs de Maximilien et les changements survenus à Djanet depuis son expédition dans les années 1960.
- La modernisation de Djanet est notable avec un nouvel aéroport, des routes goudronnées, l’eau courante et l’électricité.
- Malgré ces changements, certaines traditions touarègues persistent, comme la meule de pierre pour moudre les grains.
- Jean-Claude regrette la perte de l’authenticité touarègue face à la modernité, préférant les traditions du Niger.
- Une rencontre avec le photographe Sebastião Salgado souligne la possibilité de retour aux traditions pour les peuples primitifs.
- Le texte se termine par une réflexion sur l’évolution de la planète et la préservation des cultures traditionnelles.
L’exposition d’une vie
L’exposition au Manoir de Martigny en 2009 a présenté l’œuvre et la vie de Maximilien Bruggmann, explorateur et photographe.
- Du 4 juin au 18 août 2009, le Manoir de Martigny en Suisse a accueilli une exposition dédiée à Maximilien Bruggmann.
- Le Manoir, une demeure historique de 1730, est utilisé pour des expositions culturelles depuis 1964.
- Olivier Schinz, muséologue et commissaire de l’exposition, a mis en lumière l’œuvre et la personnalité de Bruggmann.
- L’exposition a présenté les voyages de Bruggmann, ses méthodes de travail, et ses passions pour la préhistoire et l’art rupestre.
- En cinquante ans, Bruggmann a réalisé soixante voyages à travers le monde, photographiant des régions souvent inconnues en Occident.
- Les livres de Bruggmann, publiés chez Silva, ont marqué l’histoire suisse contemporaine et rapproché le monde des familles suisses.
- L’exposition a été conçue de manière intimiste, avec des lumières chaudes et des pièces ethnographiques présentées comme des souvenirs de voyage.
- Le 4 juin 2009, l’inauguration a réuni de nombreux amis et collaborateurs de Bruggmann, célébrant ses aventures et ses contributions photographiques.
Le Niger au Québec, pourquoi pas ?
Maximilien, malgré ses problèmes de santé, organise une exposition au Québec en 2013, illustrant le Niger, avec l’aide de ses amis.
- Maximilien, âgé de quatre-vingts ans, subit trois dialyses hebdomadaires à l’hôpital d’Yverdon.
- En automne 2012, il reçoit une invitation pour une exposition au Centre des Arts de Shawinigan, au Québec, prévue pour début 2013.
- Malgré ses problèmes de santé, Maximilien décide de relever le défi et organise son voyage avec l’aide de son ami et de Clémence Bélanger.
- L’exposition, intitulée « Niger, du fleuve au désert », présente plus de quarante clichés illustrant la diversité et la beauté du Niger.
- Maximilien retrouve son énergie et ses réflexes de photographe, capturant des paysages hivernaux du Québec.
- Il profite de ce voyage pour revoir des amis de longue date, comme Léon Rivard et Michel Commend.
- L’exposition est inaugurée le 28 février 2013, en présence de l’ambassadrice du Niger au Canada, Mme Sidibé Fajimata Maman Dioula.
- Ce voyage et cette exposition marquent une aventure émouvante et inoubliable pour Maximilien et ses amis.
Clap de fin
Le texte raconte le décès de Maximilien, son hommage émouvant et ses souvenirs partagés par ses proches lors de ses funérailles.
- Maximilien est décédé dans la nuit du 21 août 2016 à l’hôpital de Lausanne.
- Le 23 septembre 2016, une cérémonie émouvante a eu lieu à la chapelle d’Yverdon pour lui dire adieu.
- Des proches, comme Peter et Armande, ont partagé des souvenirs intenses de Maximilien, notamment ses voyages dans le désert.
- La procession s’est terminée au cimetière, où Jean-Claude portait l’urne funéraire de Maximilien.
- La journée des funérailles a été décrite comme claire, ensoleillée, profonde, chaleureuse et intense, marquée par la passion et la tendresse.
Et maintenant ?
Maximilien, sans descendance, laisse en héritage ses livres et des milliers de diapositives de ses voyages, notamment au Sahara. Un site internet a été créé pour partager son œuvre, et ses expositions continuent, comme celle au Musée Saharien du Crès, où il est honoré aux côtés de Monod et Hugot.
Maximilien Bruggmann 1934-2016
- Maximilien Bruggmann a voyagé pendant 8 mois en auto-stop à travers l’Algérie, le Niger, le Tchad, le Congo, l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie.
- Il a réalisé un film long métrage en couleur, « Ombres Bleues du Tassili », présenté en Suisse et à Paris en 1965.
- Il a collecté des outils préhistoriques et des objets ethnographiques pour les musées de Bâle et de Genève.
- Bruggmann a dirigé plusieurs missions photographiques, notamment pour Swissair, couvrant des régions comme le Sahara, le Pérou, et l’Argentine.
- Il a documenté des sites de gravures et peintures rupestres inédits dans le Sahara et a découvert de nouveaux sites préhistoriques.
- Ses travaux ont été exposés dans divers musées et galeries, y compris une exposition nationale suisse en 1964 et des expositions au Musée Saharien du Crès.
- Il a publié de nombreux livres illustrés par ses photographies, couvrant des sujets allant des parcs nationaux américains aux cultures précolombiennes.
- Bruggmann a également contribué à des expositions et des publications sur l’art rupestre du Sahara et la vie des nomades Touareg.
Résumé effectué par l’IA Adobe
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