John E. Reichen

Portland, Oregon / USA

Reichen 1Reçu par courrier postal

Je vous remercie bien de m’avoir envoyé la lettre des Amis de Maximilien. Ma famille et moi l’avons rencontré il y a une quarantaine d’années au sud de notre «canton» d’Oregon parce que sa voiture portait des insignes suisses, surtout du canton de Vaud. Moi, j’avais appris la langue française aux Tuileries, tout près d’Yverdon. C’est ainsi que nous sommes devenus amis.
Malheureusement, moi aussi j’ai cessé de faire de grands voyages (je suis agé de huitante-et-un ans) et ma santé est une autre chose. Je n’ai presque jamais l’occasion de parler cette langue, enfin il est probable que ma lettre n’est pas facile à comprendre. Tampis, c’est le meilleur que je peut encore faire.
Néanmoins, je voudrais bien de continuer la correspondance. Je comprends encore un peu mieux l’allemand après une absence si longue (j’avais émigré aux Etats-Unis en 1950). Un de mes hobbies était de traduire quelque 250 des chansons suisses pour les chanteurs d’ici. Nous en avons deux sociétés dans notre ville : Helvetia-Alpenglühn Singing Society et Jodlerklub Edelwyss). La moitié des chanteurs n’ont jamais été dans une école suisse et même ceux qui habitent ici depuis plus de 20 ans ont généralement oublié leur langue d’origine.

Veuillez passer mes meilleurs veux à Maximilien et autres amis de lui.

 

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