Yverdon jdcarrard@gmail.com

 Si je me souviens bien, j’avais dix-sept ans et je me faisais un peu d’argent de poche en travaillant pour Kurt Grossen, marchand de machines-outils et ami de Maximilien. C’était en 1970.

Dès que j’ai vu débarquer d’une Land, avec une curieuse spirale dessinée sur la porte, un couple d’aventuriers avec un chien, il ne m’en a pas fallu plus pour faire naître en moi une véritable passion.

Les heures à écouter Maximilien et à découvrir les superbes photos et magnifiques objets rapportés de ses voyages m’ont confirmé que, si je ne vivrais pas de voyages et de photographie, j’en ferais une passion.

Maximilien, tu m’avais dit que ton modèle était Ernest Hemingway. Eh bien, j’ai le plaisir de t’annoncer que tu es ma référence. A ton trop rare contact, j’ai appris le travail que représente une photographie, la patience, la rigueur, etc. J’ai aussi éprouvé le sérieux qu’il faut avoir dans la préparation d’un véhicule et d’un voyage.

Après avoir trop longtemps rêvé en vous voyant, Zumri le chien, Eva et toi partir pour l’autre bout de la planète, j’ai décidé, moi aussi, de lever l’ancre. Algérie en 1984, Turquie en 1985, avec ailes delta, parapentes et bien sûr cameras 16 mm (Bolex évidemment) et appareils photo. Excellente motivation pour le futur, les films sont vendus à Nicolas Hulot ou à la TSR et les photos paraissent dans des magazines.

Puis ce fut l’Afrique de l’est, le Tibet, le désert du Takla Makan, le Bouthan, etc. Chaque fois avec des films et des reportages photos. Cependant, cette passion, vitale pour moi, reste un loisir qui me permet de m’évader de mon travail de patron d’une petite entreprise d’électronique.

Maximilien, grâce à toi, j’ai aussi découvert d’autres cultures, visité quelques-uns des plus beaux endroits du monde, partagé la table des Touareg, des Ouïgours, des Tibétains, des Massaïs, etc.

Merci encore !