159 Oued Mathendous. In Habeter III. — Deux girafes et deux bovidés gravés sur une surface verticale rocheuse, en bordure de l’Oued. Des pattes les plus basses du grand bovidé à la tête des girafes : 1,32m.
166 Oued Mathendous. In Galgien. — Deux girafes avec traces de polissage interne. La deuxième bête est suitée par un girafon.
139 Oued Mathendous. In Habeter III. — Détail agrandi de la gravure précédente. Largeur de la tête au niveau des naseaux : 0,58 m.
140 Oued Mathendous. In Habeter III. — Girafes gravées à trait continu, régulier et profond. Epoque bubaline. Une girafe plus petite et inachevée les précède à droite. En haut, à gauche : bovidé récent piqueté.
145 Oued Mathendous. In Habeter III. — La célèbre scène des singes, ici tous visibles. Epoque du « bubale ». Les trois bêtes de la partie supérieure ont l’intérieur du corps poli. Celui figuré en bas est simplement gravé au trait. Du bas des pattes de l’animal inférieur aux oreilles de l’animal de droite : 1,90 m.
150 Oued Mathendous. In Habeter III. — Epoque du » bubale » Grande girafe d’allure massive mais à l’anatomie précise. Gravure au trait profond et régulier. Le cercle du dessus est, peut-être, une figuration de méduse. Le « piège » a 0,63 m de diamètre.
152 Oued Mathendous. In Habeter III. — Epoque du « bubale ». Le célèbre crocodile suité fait 2,25m de longueur ! Le rendu des plaques dermiques a été réalisé au trait. Noter en haut à droite les inscriptions en tifinar.
153 Oued Mathendous. In Habeter III. — Epoque du « bubale ». Très belle gravure de bovidé aux cornes pendantes. Noter la profondeur du trait et les fentes du rocher postérieures à la gravure. Longueur du bout du museau au bout de la queue : 0,72 m.
174 Oued Mathendous. In Habeter II. — Très beau boeuf dont les contours sont gravés à double ligne. Comme on le voit assez souvent, l’abdomen est barré par un trait vertical. Les cornes en forme de lyre sont au-dessus d’un oeil net. Il est précédé par une antilope à très fines et longues cornes, de même style. De la corne gauche du boeuf à la naissance de la queue : 0,65 m. Graffiti décadents entre les cornes de l’ongulé.
176 Oued Mathendous. In Habeter III. — Extraordinaire gravure déjà vue par L. Frobenius. Mais de son temps, le trou entre les jambes n’existait pas. Par contre, la photo de Maximilien Bruggmann corrige la représentation donnée par L. Frobenius. De la tête au pied : 0,30 m de hauteur.
179 Oued Mathendous. In Habeter II. — Epoque bubaline. En fait, la désignation de Bubalus antiquus Duv., a d’abord été abandonnée pour celle de Omoïoceras antiquus Duv., pour arriver, finalement, à Pelorovis antiquus Duv. Ce bovidé aux cornes monumentales est contemporain du néolithique et disparaît avec lui. Cet exemplaire est doté de deux queues. Un grand oiseau est gravé entre les cornes écartées de 0,72 m à leur extrémité.
186 Oued Mathendous. In Habeter III. — Epoque bubaline. Autruches dans un cercle. Au nombre de six, identifiables par leur tête, elles ne laissent voir, en fait de pattes, que celles de la première. L’oiseau, en bas à gauche est de la même époque. Un homme plus récent est ébauché en bas à droite.
194 Oued Mathendous. In Habeter III. — Bovidé représenté dans la position de la bête en train de paître. En dessous, animal tératologique composé artificiellement de deux arrière-trains accolés par le ventre. D’une queue à l’autre : 0,62 m de longueur. A droite de la naissance de la queue, adjonction tardive d’une tête animale pour corriger (?) le manque de rationalité d’un tel monstre.
197 Oued Mathendous. In Habeter II. — Gros plan d’une tête de girafe.
193 Oued Mathendous. In Habeter II. — Deux hippopotames, seul celui du dessus étant achevé. Gravure au trait profond et régulier. Situés trop haut dans la paroi pour être mesurés.
198 Oued Mathendous. In Habeter III. — Girafe gravée au trait profond et à tête très stylisée, évoquant ce que sera le style du peintre Chirico. Hauteur de la bête : 1,30 m.
203 Oued Mathendous. In Galgien. — Exceptionnel éléphant gravé de l’époque bubaline. Ce beau document est l’un des sommets de l’art rupestre saharien et l’une des plus belles gravures au trait. Il souligne la familiarité des artistes avec le contenu de leur biotope. Noter que la longueur des défenses a été limitée par les dimensions du rocher. De la queue au bout de la trompe : 2,65 m de long.