La Galerie du Vieux Pressoir, à Onnens près Grandson, présente des photos de l’inlassable globetrotteur et grand passionné du Sahara, qu’était le photographe Maximilien Bruggmann (1934-2016). Un choix de tirages effectué parmi l’œuvre considérable (150’000 diapositives, entre autres) laissée par le photographe, auquel une exposition permanente est consacrée au Musée saharien, aux portes de Montpellier. A voir jusqu’au 10 novembre 2019.
L’endroit est très plaisant, chaleureux est l’accueil par Michel Kunz, propriétaire des lieux, et Peter Bruggmann, frère de Maximilien Bruggmann, qui tenait à être présent en ce jour de vernissage de l’exposition. Ce qui se dégage en premier de toutes les photographies présentées, c’est la lumière…
« Au coeur du Sahara », l’exposition consacrée aux photos de Maximilien Bruggmann, ouvrira ses portes demain dimanche 13 octobre (15h) à la Galerie du Vieux-Pressoir (Onnens près Grandson). Renseignements au +41793752313.
Quelques images en avant-première…
L’exposition est ouverte jusqu’au 10 novembre mais nous serions fiers et heureux de vous accueillir dès demain (15h-18h).
Amoureux du Sahara et inlassable voyageur, le photographe Maximilien Bruggmann (1934-2016) nous a
légué une œuvre considérable accumulée
au cours d’une soixantaine de voyages
qui l’ont conduit sur tous les continents… excepté l’Australie. Plus de 150’000 diapositives racontent les hommes, les paysages, la
culture des pays et des contrées où
il a séjourné, les peuples dont il a partagé le quotidien ou l’histoire.
Au
Sahara, Maximilien Bruggmann se rendait dans les lieux les plus reculés, à la rencontre de ses amis
nomades. Il était passionné par l’art
rupestre dont les auteurs, photographes avant l’heure, ont peint ou gravé dans la pierre les
instantanés de la vie préhistorique, au temps où le Sahara était vert.
Graphiste de formation,
photographe par passion, Maximilien Bruggmann a su donner à ses clichés une esthétique rare. L’extrême
méticulosité qu’il apportait à
leur archivage en fait aujourd’hui des
documents introu-vables et irremplaçables.
Maximilien
Bruggmann conservait de ses origines lucernoises le sens du passé et le goût
des profondeurs. Oeil de graphiste, âme de voyageur, il s’est passionné d’abord
pour le Sahara, ses gravures rupestres, ses immensités désertes et pourtant
habitées. Un filtre spécial le protégeait des laideurs du monde et lui
permettait de se consacrer tout entier à ses beautés. Effarouché par les
grouillements contemporains, il prenait le temps nécessaire à l’observation des
peuples du monde et au partage de leurs émotions quotidiennes. Civilisations
précolombiennes, route des épices, Egypte des origines, Maximilien Bruggmann
promenait sur la planète un objectif attentif et tendre. Ces étapes sahariennes
le rapprochaient un peu plus encore de ce qu’il cherchait en l’homme : la
sagesse.
Les dernières années de sa vie, Maximilien Bruggmann
avait entrepris de numériser ses clichés argentiques. Ce travail se poursuit
aujourd’hui grâce à son frère Peter et à l’association des « Amis de
Maximilien Bruggmann ».
Jean-Claude Bourgeon, guide saharien, compagnon de voyage et ami de Maximilien Bruggmann, vient d’ouvrir un site web consacré au désert et à ses règles immuables. Courez-y et abonnez-vous!
Fait rare dans le monde des arts, photographie comprise, Alain Sèbe et Maximilien Bruggmann, photographes sahariens l’un et l’autre, ont réussi la prouesse d’être et de rester amis.
Envoyée par poste à ceux qui en ont fait la demande, la carte de voeux 2019 de Maximilien Bruggmann est arrivée aux quatre coins du monde, comme ici à Calgary (Alberta / Canada) chez François et Danuta Montandon, amis de toujours.
Pour nous, Maximilien Bruggmann n’a jamais cessé d’être présent. C’est pourquoi, comme il le faisait depuis 1982, nous adressons en son nom cette carte de voeux pour 2019 à tous ceux qui l’ont aimé et connu. Avec son frère Peter, nous préparons également un livre consacré à Maximilien. Publication prévue avant la fin de l’année. Nous vous tiendrons au courant, bien sûr.
Dans son édition du quatrième semestre 2017 (effectivement publiée fin mai 2018), La Rahla, Amicale des Sahariens, rend hommage à notre ami disparu. Trois grands photographes sahariens (Jean-Marc Durou, Alain et Berny Sèbe) évoquent leur rencontre, leurs contacts, leurs publications communes, leur admiration et leur affection pour Maximilien Bruggmann.
« Ombres Bleues du Tassili », le seul film jamais tourné par Maximilien Bruggmann, a été réalisé en 1961 et 1962 dans le sud-est de l’Algérie. Maximilien en avait alors présenté quelques séquences muettes pendantsa tournée avec Connaissance du Monde, en particulier à Paris. Peu avant sa mort, ces images rares ont été entièrement montées, sonorisées et commentées. Ce document exceptionnel sera projeté le jeudi 22 février (14h30) à Grandson (Salle de Paroisse, rue Haute), à l’invitation de Huguette Terrettaz (Les Jeudis de Grandson). A la fin de la projection, le public pourra s’entretenir avec plusieurs amis et compagnons de voyage de Maximilien. Pour voir quelques extraits du film :https://www.youtube.com/watch?v=VsxEwv1QAkw
La salle n’est pas immense mais chacun devrait y trouver place. Pour tout renseignement : Huguette Terrettaz (+41.79.3930679) ou Alex Décotte (+41.79.2007745). A jeudi prochain !