Ce vieillard marocain, le traditionnel «Chibani», est l’image émouvante de cette méditation riche et profonde sur les hommes et sur Dieu. Dans un pays rude et beau, il faut une grande sagesse pour accepter un sort que les contrastes brutaux des temps modernes font souvent apparaître comme injuste et cruel. Mais ce vieux Berbère de Rissani est un sage qui a mesuré la vanité des apparences.
Au nom de toute l’équipe des Amis de Maximilien Bruggmann, nous vous présentons nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Livre, exposition, des projets sont à l’étude. Nous vous en parlerons dès que possible.
Voilà plus de six ans que Maximilien a tiré sa révérence. Nous pensons toujours autant à lui et, àpour chaque nouvelle année, nous puisons dans le trésor de ses archives une photo qui nous rappelle ses voyages, son regard, son humanité et son art.
Aux portes de 2023, avec Peter et Hedi ainsi que tous les amis de toujours, nous le retrouvons à Küssnacht, au coeur de la Suisse profonde pour ne pas dire primitive…
L’assemblée générale des Amis de Maximilien Bruggmann se tiendrale samedi 27 août 2022, à 10h30, au restaurant de La Plage à Yverdon-les-Bains.
Nous comptons sur votre présence, nous réjouissons de vous rencontrer et de vous revoir à cette occasion et vous remercions de votre participation. Parmi les personnes annoncées, nous sommes heureux de pouvoir d’ores et déjà annoncer la présence de Bernard Adell, responsable du Musée Saharien du Crès (Montpellier), et de Jean-Claude Bourgeon, guide saharien et ami de longue date de Maximilien.
Pour tout renseignement: Alex Décotte +41 79 200 77 45 et André Dutoit +41 79 683 30 12.
Pendant plus de trente ans, Maximilien Bruggmann a adressé ses voeux de nouvelle année à ses amis. L’image et la légende de cette carte lui tenaient tellement à coeur qu’il s’y préparait des mois à l’avance. Après sa mort, à l’été 2016, nous avons décidé de rester fidèles à cette tradition. 2017, 2018, 2019 et, aujourd’hui, la carte de voeux 2020. On y voit Maximilien marchant pour la dernière fois, en 2003, dans ce Sahara qui avait été son plus grand amour.
Maximilien est toujours présent. Une exposition a été présentée cet automne à Onnens (Galerie du Vieux-Pressoir). Une autre, consacrée à l’art rupestre saharien, sera prochainement dévoilée au Musée saharien du Crès (Montpellier). Par la suite, toute l’oeuvre de Maximilien (photos, livres, peintures) devrait trouver place en 2021 dans un lieu exceptionnel, le « Cadratin » du célèbre imprimeur et éditeur Jean-Renaud Dagon, installé depuis peu dans un lieu mythique, improbable et démesuré, l’ancien émetteur radiophonique de Sottens…
Enfin, en hommage à notre ami, un livre-souvenir est en préparation, . Nous aurons l’occasion d’en reparler.
La Galerie du Vieux Pressoir, à Onnens près Grandson, présente des photos de l’inlassable globetrotteur et grand passionné du Sahara, qu’était le photographe Maximilien Bruggmann (1934-2016). Un choix de tirages effectué parmi l’œuvre considérable (150’000 diapositives, entre autres) laissée par le photographe, auquel une exposition permanente est consacrée au Musée saharien, aux portes de Montpellier. A voir jusqu’au 10 novembre 2019.
L’endroit est très plaisant, chaleureux est l’accueil par Michel Kunz, propriétaire des lieux, et Peter Bruggmann, frère de Maximilien Bruggmann, qui tenait à être présent en ce jour de vernissage de l’exposition. Ce qui se dégage en premier de toutes les photographies présentées, c’est la lumière…
« Au coeur du Sahara », l’exposition consacrée aux photos de Maximilien Bruggmann, ouvrira ses portes demain dimanche 13 octobre (15h) à la Galerie du Vieux-Pressoir (Onnens près Grandson). Renseignements au +41793752313.
Quelques images en avant-première…
L’exposition est ouverte jusqu’au 10 novembre mais nous serions fiers et heureux de vous accueillir dès demain (15h-18h).
Amoureux du Sahara et inlassable voyageur, le photographe Maximilien Bruggmann (1934-2016) nous a
légué une œuvre considérable accumulée
au cours d’une soixantaine de voyages
qui l’ont conduit sur tous les continents… excepté l’Australie. Plus de 150’000 diapositives racontent les hommes, les paysages, la
culture des pays et des contrées où
il a séjourné, les peuples dont il a partagé le quotidien ou l’histoire.
Au
Sahara, Maximilien Bruggmann se rendait dans les lieux les plus reculés, à la rencontre de ses amis
nomades. Il était passionné par l’art
rupestre dont les auteurs, photographes avant l’heure, ont peint ou gravé dans la pierre les
instantanés de la vie préhistorique, au temps où le Sahara était vert.
Graphiste de formation,
photographe par passion, Maximilien Bruggmann a su donner à ses clichés une esthétique rare. L’extrême
méticulosité qu’il apportait à
leur archivage en fait aujourd’hui des
documents introu-vables et irremplaçables.
Maximilien
Bruggmann conservait de ses origines lucernoises le sens du passé et le goût
des profondeurs. Oeil de graphiste, âme de voyageur, il s’est passionné d’abord
pour le Sahara, ses gravures rupestres, ses immensités désertes et pourtant
habitées. Un filtre spécial le protégeait des laideurs du monde et lui
permettait de se consacrer tout entier à ses beautés. Effarouché par les
grouillements contemporains, il prenait le temps nécessaire à l’observation des
peuples du monde et au partage de leurs émotions quotidiennes. Civilisations
précolombiennes, route des épices, Egypte des origines, Maximilien Bruggmann
promenait sur la planète un objectif attentif et tendre. Ces étapes sahariennes
le rapprochaient un peu plus encore de ce qu’il cherchait en l’homme : la
sagesse.
Les dernières années de sa vie, Maximilien Bruggmann
avait entrepris de numériser ses clichés argentiques. Ce travail se poursuit
aujourd’hui grâce à son frère Peter et à l’association des « Amis de
Maximilien Bruggmann ».