Maximilien aurait dû être des nôtres pour le vernissage de son exposition au Musée saharien du Crès (Montpellier) le 19 novembre 2016. Un voyage qu’il n’aura pas pu effectuer puisqu’il nous a quittés, trois mois plus tôt, pour son dernier grand voyage.
L’exposition a cependant été mise en place et le 19 novembre a été un grand jour, pour le musée et pour Maximilien. Aux côtés de deux portraits géants de ses amis touareg étaient présentées les images de ses derniers voyages sahariens en compagnie de son ami Jean-Claude Bourgeon.
Un espace monumental a également créé grâce à ses photos géantes de trois sites rupestres. De manière définitive, cet ensemble fait désormais partie du musée, à côté du splendide char garamantique récemment acquis.
Trois films ont été projetés (portrait de Maximilien, Ombres bleues du Tassili, Djanet 50 ans après) et continueront à l’être, sur demande, lors de visites de groupes.
Enfin, aux côtés de la vitrine consacrée à Théodore Monod, deux autres accueilleront bientôt objets, documents et témoignages liés à Maximilien, d’une part, et à son ami Henri-Jean Hugot, co-auteur du livre Sahara Art Rupestre.
Ainsi, au-delà de la mort, Maximilien poursuivra son existence dans les deux contrées le plus chères à son coeur, le Sahara et la Suisse. Son appartement d’Yverdon conservera en effet des archives et l’essentiel de son « biotope » tandis qu’un simple voyage vers le sud de la France permettra à chacun de faire un crochet en direction du Musée saharien, histoire de retrouver Maximilien dans les dunes de « son » Sahara.