Lucien Pocheville / Le Midi Libre / 2 décembre 2016
Après une longue et soigneuse préparation, Bernard Adell, fondateur du musée Saharien, a ouvert au public, samedi dernier, la magnifique exposition des oeuvres de Maximilien Bruggmann.
Décédé à l’été 20016, Maximilien Bruggmann fut l’un des plus grands photographes suisses. Pendant un demi-siècle, il a parcouru le monde avec une prédilection pour les lieux les plus reculés du désert saharien dont il a rapporté de nombreuses photos et tiré deux films et quatre grands livres.
Sa passion pour la préhistoire, associée à son amitié avec les nomades et Claude Bourgeon, guide saharien, lui ont permis de rapporter des témoignages d’une extraordinaire richesse à l’instar des clichés de peintures rupestres (1 500 ans avant JC) comme le fameux char garamantique dont une reproduction grandeur réelle est exposée.
Plus de 200 personnes ont admiré les nombreuses photos qui dégagent une esthétique rare et une grande sensibilité et le respect de l’être humain.

Alex Décotte (à d.) a commenté le film de Maximilien Brugmann
La projection du film Ombres bleues du Tassili tourné entre 1961 et 1962 par Maximilien Bruggmann avec ses six chameaux, sa caméra Bolex et un enregistreur Nagra à manivelle suivie de la présentation par Alex Décotte, journaliste, du reportage réalisé cinquante ans plus tard sur les traces de Maximilien Bruggmann dans le Tassili, avec la participation de Jean-Claude Bourgeon, a suscité de chaleureux applaudissements.
Exposition jusqu’à fin août 2017. Musée saharien, 1 bis avenue de Castelnau, 34920 Le Crès www.museesaharien.fr Tél. 06 67 29 94 42 ou 04 67 72 56 13. Corres. ML : 06 71 26 11 24